C’est entre le XVIe et le XXe siècle que la division de l’humanité en races est devenue progressivement une évidence savante. Ces théories raciales plongent leurs racines dans de très anciens préjugés. Mais c’est avec les lois de pureté de sang, et bientôt la traite atlantique qu’elles viennent à jouer un rôle déterminant dans les identités collectives. L’énormité du crime nazi jette l’interdit sur le racisme. Soixante-quinze ans plus tard, on s’interroge sur le retour des races.
La fabrique des races
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