José Adelino Barceló de Carvalho plus connu sous le pseudonyme de Bonga Kuenda, “celui qui se lève et marche”, est une des plus grandes voix de l’Angola. Une voix éraillée que l’on n’oublie pas. Avant de devenir celui que l’on connaît, l’auteur de “Mona Ki Ngi Xiça” brille d’abord en tant qu’athlète pour le compte du Portugal à partir de 1966. Il a alors vingt-trois ans. Sous les couleurs du club lisboète du Benfica, il balaie le record national du 400m, qui mettra dix ans à être battu. Il profite de sa renommée d’athlète pour participer secrètement mais activement à la lutte anticoloniale en informant les militants et journalistes à l’extérieur du pays sur la situation réelle que vit sa patrie. Parallèlement, il se produit sur scène sous le nom de Bonga.
Mona Ki Ngi Xiça, de Bonga Kuenda
Post précédent