Le texte en question traite de l’exploitation des Angolais par les Portugais dans une série d’interrogations sur les profits que tirent les colons de leur domination. Il se dit alors qu’il doit mettre en musique ce message essentiel et être entendu de tous. A l’abri des regards et des oreilles indiscrètes, Rui qui se rebaptisera Ruy en 1974, comme pour marquer une rupture avec l’influence portugaise, se met à composer ce qui deviendra l’hymne humaniste que l’on connaît et qui fera de lui l’une des voix pour l’indépendance.
Monangambé, de Ruy Mingas
Post précédent